Selon la Cour de cassation, la validité de la mise à pied à titre disciplinaire suppose deux conditions tenant au contenu du règlement intérieur :
-la première qui n’est pas nouvelle implique que l’article relatif à l’échelle des sanctions dans le règlement intérieur fasse figurer la mise à pied parmi les sanctions envisageables
-la seconde impose que le règlement intérieur indique la durée maximale admise pour une mise à pied, sachant que l’absence de cette mention ne peut être suppléée par une disposition de la convention collective.